Alors celle-là ça faisait longtemps que je la ré attendais...
Ce fut avec la Face Nord de l'Ossau ma plus belle voie montagne. Une immersion au cœur du cirque , dans ses entrailles , mais aussi un retour à l'origine du Pyrénéisme avec cette voie ouverte en 1887 par Brûle et Passet qui lui a donné son nom...
Impossible d'imaginer vu du bas , qu'une voie jamais difficile, s'insinue dans ce coliséum monumental en suivant les vires , les corniches et les fissures. Impossible de croire que des hommes, à la fin du 19ème siècle ont pu emprunter sans les moyens actuels pour s'assurer, un tel itinéraire, sinueux et complexe, sans se retrouver bloquer devant un mur daleux , un rocher trop lisse ou une vire trop humide à franchir, étant ici à la source du gave de Lourdes mais aussi devant la plus grande cascade d'Europe... Et pourtant....
Car ce calcaire, humide mais adhérant , je l'avais déjà testé avec Karim il y a quelques années alors que je commençais à grimper. Une journée mémorable en tous points, ou la recherche d'itinéraire nous avait posé plus de souci que la grimpe en elle même, dans ce gigantesque escalier où toutes les vires semblent se ressembler.
Je m'en souviens comme hier , de cette seconde longueur qui avait duré des heures , et puis de l'attaque de ce mur dans du 5 avec Karim , tellement stressé qu'il n'arrivait plus à poser le pied sur cette paroi devenue ennemie, dans ce colisée , théâtre d'une joute entre deux hommes et la montagne, joute qui devait s'achever en haut du premier étage après cette Traversée sur cette vire, sous cette cascade, dans Gavarnie, et une dernière longueur pour respirer enfin.
Mais hier tout fut différent, sortie CAF à 6 avec Natacha venue faire la voie la veille, et qui donc avait de frais souvenirs... Pas de problème d'itinéraire donc, ni d'escalade, la voie à deux exceptions près au niveau du Trou boueux sur la 6ème longueur puis sur l'éperon en L7, ne dépassant pas le III+.
Deux cordées de trois pour 5h dans la voie, grâce au professionnalisme de notre encadrante, et une sortie encore mémorable malgré un mal au pied récurent du à des chaussons trop petits...
Impossible donc de résumer l'itinéraire constitué de 13 longueurs mais ça n'est pas une classique pour rien, et se retrouver au coeur du cirque donne toujours autant de frissons...
A refaire donc, jamais deux sans trois....
Ce fut avec la Face Nord de l'Ossau ma plus belle voie montagne. Une immersion au cœur du cirque , dans ses entrailles , mais aussi un retour à l'origine du Pyrénéisme avec cette voie ouverte en 1887 par Brûle et Passet qui lui a donné son nom...
Impossible d'imaginer vu du bas , qu'une voie jamais difficile, s'insinue dans ce coliséum monumental en suivant les vires , les corniches et les fissures. Impossible de croire que des hommes, à la fin du 19ème siècle ont pu emprunter sans les moyens actuels pour s'assurer, un tel itinéraire, sinueux et complexe, sans se retrouver bloquer devant un mur daleux , un rocher trop lisse ou une vire trop humide à franchir, étant ici à la source du gave de Lourdes mais aussi devant la plus grande cascade d'Europe... Et pourtant....
Car ce calcaire, humide mais adhérant , je l'avais déjà testé avec Karim il y a quelques années alors que je commençais à grimper. Une journée mémorable en tous points, ou la recherche d'itinéraire nous avait posé plus de souci que la grimpe en elle même, dans ce gigantesque escalier où toutes les vires semblent se ressembler.
Je m'en souviens comme hier , de cette seconde longueur qui avait duré des heures , et puis de l'attaque de ce mur dans du 5 avec Karim , tellement stressé qu'il n'arrivait plus à poser le pied sur cette paroi devenue ennemie, dans ce colisée , théâtre d'une joute entre deux hommes et la montagne, joute qui devait s'achever en haut du premier étage après cette Traversée sur cette vire, sous cette cascade, dans Gavarnie, et une dernière longueur pour respirer enfin.
Mais hier tout fut différent, sortie CAF à 6 avec Natacha venue faire la voie la veille, et qui donc avait de frais souvenirs... Pas de problème d'itinéraire donc, ni d'escalade, la voie à deux exceptions près au niveau du Trou boueux sur la 6ème longueur puis sur l'éperon en L7, ne dépassant pas le III+.
Deux cordées de trois pour 5h dans la voie, grâce au professionnalisme de notre encadrante, et une sortie encore mémorable malgré un mal au pied récurent du à des chaussons trop petits...
Impossible donc de résumer l'itinéraire constitué de 13 longueurs mais ça n'est pas une classique pour rien, et se retrouver au coeur du cirque donne toujours autant de frissons...
A refaire donc, jamais deux sans trois....