Journal intime d'un pyrénéiste

Journal intime d'un pyrénéiste
"l'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous...." Walter Bonatti

dimanche 21 décembre 2014

Pic du Midi avec Claudine

Une rando sublime encore une fois conseillé par le gourou Lionel qui a été le faire vendredi.....

Départ vers 9H15 pour ne pas arriver trop tot. En effet il n'a pas neigé depuis un moment et partout la neige est béton. On a donc choisi logiquement une face Sud qui elle prendra le soleil, en espérant que la neige décaille malgré un regel nocturne annoncé.

Et cette neige dès le départ elle est bien dure. Moi très vite à mon habitude, je mets les couteaux et avance. Cladine, elle , attendra le ressaut sous la Bonida pour s'équiper. Traversée au dessus du col d'Oncet en neige bien dure, puis on attque les conversions vers 2350M . Là encore une fois là neie est très dure, trop parfois  pour moi ; On arrive quand même ( enfin surtt moi) à l'Hotellerie des Laquets puis on enchaine. 100m sous le sommet je décide prudemment de cramponner. Vers 12H40 on est au sommet. Petite pause avant la descente

Là je vais mettre mon orgueil de coté et avouer que franchement, avec des cares qui n'ont jamais été afutées, je n'en menais pas large au moment d'attaquer. mais dès le premier virage la neige est excellente.  Une vraie moquette sur 2cms, de la pure neige de printemps... un 21 Décembre!!!!!!! On ne perd pas de temps , on s'arrête juste à l'hotellerie retrouver Eric Gérardin lui même que connait bien Claudine  et un groupe du CAF de Tarbes. Descente ensuite d'un trait pour être peu après 14h à la voiture après une descente de rêve et un superbe sommet!






















dimanche 14 décembre 2014

Col d'Oncet avec Benoit

Petite balade à la demie journée ce matin avec Benoit pour sortir un peu en ce dimanche à la météo mitigée.
Départ tot , à 8H15 on est skis aux pieds un peu au dessus de Tournaboup. Pyrénéa est sorti hier et apparemment la neige était bonne, alors je me dis que.... sauf que....

On  monte bien , rien à dire on connait bien le secteur. La neige est dure moi je mets vite les couteaux.  Pourtant très vite Benoit commence à ressentir des douleurs au niveau des tibias  et derrière il souffre. Finalement vers 2200M il n'en peut  plus et me laisse filer au col. Montée au train pour aller retrouver le col vers 10H25.  Petite pause mais je ne m'attarde pas et file le retrouver. Du col à là où il s'est arrêté la neige est assez bonne , type printemps. Parfois une légère croute gelée en surface mais très fine, juste de quoi faire briller la neige mais pas de quoi perturber un skieur même amateur.

Je le rejoins et là, la musique est différente. Alors soit les jours se suivent et ne se ressemblent pas, ce qui compte tenu du caractère changeant de la neige , est fort possible, soit Pyrénéa a oublié de mentionner ce secteur entre 2200m et 1800m . Là c'est de la croute, de quoi se refaire un genou si on ne fait pas attention, et moi coté genou/ péroné/ cheville j'ai donné pour les 10 ans à venir. Autant dire que je suis très prudent. Pourtant ça ne rebute pas une caravane de skieurs qui ont pris d'assaut le vallon. Qui sait vue l'heure tardive de leur départ , eux auront peut-être plus de chance que nous. Vers 1800m sous la cabane on retrouve une neige plus saine et moins piégeuse mais pas quoi encore lacher les chevaux. On arrive finalement à la piste puis à la voiture après une descente toute en retenue. Il est 11H15 soient 40mn depuis le col, là pour le coup j'ai fait péter le chrono mais pas dans le bon sens.

Malgré tout une demie journée dehors avec mon pote, dommage pour lui qu'il ne soit pas arrivé en haut et qu'il ait tant souffert, sortie qui se finit comme le veut la tradition autour d'un bon (ou pas) Maxi Best Of bien gras. Non mais on n'a pas fait tout ça pour rien quand même!!!!!




















samedi 13 décembre 2014

Ayré , pluviomètre. Aillé la saison ski est lancée!

Je ne suis pas superstitieux, pourtant ce matin au moment de chausser les skis avec l'ami Lionel, au pied de la forêt domaniale de l'Ayré, j'ai comme un pincement au cœur, un  mélange d'envie et d’appréhension. Là première surprise , ma chaussure gauche est cassée.... Comme un retour en arrière violent, 7 mois avant, sous la violence du choc au Bala le rivet qui tient la coque , a cédé.... Je comprends enfin pourquoi, dans ces chaussures rigides, ma cheville à tourné . Je réussi quand même à chausser et c'est parti, skis au pieds. Lionel a été repérer le coin hier et c'est apparemment sur ces pentes, qu'en cette saison qui commence tardivement et avec un gros déficit de neige sur tout la massif, c'est le moins mauvais à skier....

Pas grand chose à dire on connait la rando même si on se fait encore avoir en suivant la mauvaise piste. Le rythme est bon je retrouve des sensations de glisse, le plaisir de planter le bâton, et la décontraction est de mise . Ma jambe ne me faiT pas souffirir mais je sais que le test sera à la descente. On monte bien donc , tantot sur les pistes à partir de chez Louisette, tantot sur des pentes plus raides pour retrouver la joie des convertions. Ça va  je n'ai pas perdu la main. Peu avant la gare du funiculaire on retrouve le groupe de Rémy qui a organisé une sortie OVS. On discute un peu avec quelques membres que je connais et puis on continue. Malgré quelques infos glanées sur la montée la neige n'a pas l'air si mauvaise que ça et on avance à travers bois avant d'attaquer la pente finale sous le Pluviomètre. La côte 2260m est atteinte dans la foulée sans effort après deux petites heures de ski seulement. Pause déjeuner avant que , 20mn après, nous rejoignent Rémy et deux de ses acolytes . Petite discussion au sommet avant d'attaquer la descente.

Moi je vérifie tout, mes chaussures, mes fixs, mes skis et c'est parti.  La première pente n'est pas très forte mais on passe vite dans du 30° sur une neige pas facile car l'iso 0° est très haut.  Pourtant ça passe, je retrouve des sensations et la large croupe rend plus sécurisante cette première descente. On arrive ensuite dans la forêt avec du ski plus technique entre les arbes. Là encore il faut faire attention, avec des virages précis, mais pas de douleur. Comme l'année dernière on décide ensuite de filer direct dans la combe pentue que Lionel avait évitée lors de notre sortie. Sauf que là ils ont construit des paravalanches. Avec la pente dans les 35/40° les quelques branches et arbustes qui trainent, et le seul passage entre les murets et les constructions de bois le ski est très technique, avec même quelques convertions descendantes. Mais ça passe.

On retrouve ensuite , vers 2000M sous la gare , le cheminement classique , et on se lache un peu.  Un coup sur piste pour le plaisir de la lisse, un coup à coté pour s'entrainer, comme à la montée. C'est bon, et ça file. Après quelques passages entre les arbres on retrouve très vite la voiture vers 13h

Une bonne première sortie au final, sur une neige pas que facile, des sensations qui reviennent et une jambe qui tient.... Bref que du bon, l'accident semble derrière, mais je sais à présent que je ne skierai plus comme avant.

Merci l'ami, content d'avoir repris avec toi