Bon allez on va pas se la raconter c'est pas non plus l'exploit du siècle, ralier Tournaboup au Néouvielle en ski... pourtant 25kms, 1800m de D+ des pentes à 35° une arête rocheuse... pour un simple randonneur comme moi c'est déjà pas mal et pour Clem alors...
Je lui avais promis depuis longtemps ce sommet... Une boutade lancée dans le vent ,( mais qui n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde), devenue une gageure pour randonneuse en mal d'exploit pyrénéens et de grandes courses marquantes.
Pourtant j'ai hésité jusqu'au bout , entendant même un message éculé d'un membre d'OVS qui visiblement connaissais aussi bien la montagne que moi le mandarin, si bien que ce matin encore malgré le départ matinal de Tournaboup avec Jean-Mi, je suis persuadé qu'on va finir au Madamète...
On attaque donc vers 7H45 la montée plus que classique vers Ets Coubous, devenue l'échauffement de base de toute grande course du secteur. Arrivés en haut vers 9H05 Jean-Mi est fatigué et sent bien qu'il n'a pas la condition; Il nous propose donc de nous laisser filer au Néouvielle si on veux. Et là grand choix de l'organisateur, Néouvielle ou Madamète.
Au vu du BRA, des conditions de neige et météo je considère alors que le sommet est jouable, et j'ai raison. J'emmène donc Clem dans mes traces direction la Hourquette d'Aubert.
Là le paysage est à couper le souffle, une série de lacs enneigés dans ce vallon ouvert, les premiers pins du Néouvielle.... et plus de trace à partir de 2250m.... La beauté du Néouvielle qui nous explose à la figure en ce feu d'artifice de lumières et de couleurs, le tout dans un silence de cathédrale, renforçant encore le caractère divin de ce paysage de carte postale.
La montée à la Hourquette s’avérera pourtant plus difficile que prévue sur une neige parfois croûtée. Pourtant on la rejoint sans souci peu avant 11H. Il est encore tôt le sommet reste jouable ou au pire la barre des 3000. Mais quelle vue, aucun mot, aucune expression pour décrire ça, pas un nuage en plus et pas UNE TRACE....
Après une pause on repart à l'assaut du pic toujours sans trace. Je file donc à flanc, remontant même jusqu'à 2560m avant de devoir descendre à 2500m. Au son des " ça passe? " de Clem auquel je réponds systématiquement " oui c'est bon" comme une rengaine mille fois répétée on avance peu à peu vers le vallon et le pic qui se dévoile dans toute sa majestuosité.
Après quelques convertions bien placées entre les rochers qui sortent on aperçoit enfin le vallon final et le pic....
En une série de convertions on monte , Clem commençant à ressentir la fatigue mais en tenant bon, pour passer , skis aux pieds, la barre des 3000. Peu après à 3020m on déchausser pour cramponner.
Bonne neige mais vers 3070 un pas difficile avec de la neige pulvérulente qui n'accroche ni sur les crampons ni sur le caillou. Je le franchis mais Clem a bcp plus de mal. Je l'y aide car la vue est à tomber. Elle ne veut pas aller plus loin, moi je suis d'accord aussi pour m"'arrêter là, après tout on n'est qu'à 20m du sommet on peut nous l'accorder!!!!
On descend avant de prendre une courte pause car Jean-Mi nous attend et il a la consigne d'appeler les secours si on n'est pas à la voiture à 16H.
On redescend donc prudemment le pas, on décramponne et on mange un peu. On descend en suivant mais l'heure a bien tourné il est presque 14H30... un problème de neige dure sous la fix , bloquera Clem encore 10mn avant de pouvoir réellement commencer à se faire plaisir.
Retour au point 2500m avant de remonter à 2560m et de filer à flanc à le Hourquette.
Retour ensuite à Ets Coubous où une surprise nous attend..une neige bien croûtée. Moi je me prends 3 gamelles, Clem finira skis à la main!!
Finalement on retrouvera la voiture à 16H30 après une course SUBLIME!!!!
Je lui avais promis depuis longtemps ce sommet... Une boutade lancée dans le vent ,( mais qui n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde), devenue une gageure pour randonneuse en mal d'exploit pyrénéens et de grandes courses marquantes.
Pourtant j'ai hésité jusqu'au bout , entendant même un message éculé d'un membre d'OVS qui visiblement connaissais aussi bien la montagne que moi le mandarin, si bien que ce matin encore malgré le départ matinal de Tournaboup avec Jean-Mi, je suis persuadé qu'on va finir au Madamète...
On attaque donc vers 7H45 la montée plus que classique vers Ets Coubous, devenue l'échauffement de base de toute grande course du secteur. Arrivés en haut vers 9H05 Jean-Mi est fatigué et sent bien qu'il n'a pas la condition; Il nous propose donc de nous laisser filer au Néouvielle si on veux. Et là grand choix de l'organisateur, Néouvielle ou Madamète.
Au vu du BRA, des conditions de neige et météo je considère alors que le sommet est jouable, et j'ai raison. J'emmène donc Clem dans mes traces direction la Hourquette d'Aubert.
Là le paysage est à couper le souffle, une série de lacs enneigés dans ce vallon ouvert, les premiers pins du Néouvielle.... et plus de trace à partir de 2250m.... La beauté du Néouvielle qui nous explose à la figure en ce feu d'artifice de lumières et de couleurs, le tout dans un silence de cathédrale, renforçant encore le caractère divin de ce paysage de carte postale.
La montée à la Hourquette s’avérera pourtant plus difficile que prévue sur une neige parfois croûtée. Pourtant on la rejoint sans souci peu avant 11H. Il est encore tôt le sommet reste jouable ou au pire la barre des 3000. Mais quelle vue, aucun mot, aucune expression pour décrire ça, pas un nuage en plus et pas UNE TRACE....
Après une pause on repart à l'assaut du pic toujours sans trace. Je file donc à flanc, remontant même jusqu'à 2560m avant de devoir descendre à 2500m. Au son des " ça passe? " de Clem auquel je réponds systématiquement " oui c'est bon" comme une rengaine mille fois répétée on avance peu à peu vers le vallon et le pic qui se dévoile dans toute sa majestuosité.
Après quelques convertions bien placées entre les rochers qui sortent on aperçoit enfin le vallon final et le pic....
En une série de convertions on monte , Clem commençant à ressentir la fatigue mais en tenant bon, pour passer , skis aux pieds, la barre des 3000. Peu après à 3020m on déchausser pour cramponner.
Bonne neige mais vers 3070 un pas difficile avec de la neige pulvérulente qui n'accroche ni sur les crampons ni sur le caillou. Je le franchis mais Clem a bcp plus de mal. Je l'y aide car la vue est à tomber. Elle ne veut pas aller plus loin, moi je suis d'accord aussi pour m"'arrêter là, après tout on n'est qu'à 20m du sommet on peut nous l'accorder!!!!
On descend avant de prendre une courte pause car Jean-Mi nous attend et il a la consigne d'appeler les secours si on n'est pas à la voiture à 16H.
On redescend donc prudemment le pas, on décramponne et on mange un peu. On descend en suivant mais l'heure a bien tourné il est presque 14H30... un problème de neige dure sous la fix , bloquera Clem encore 10mn avant de pouvoir réellement commencer à se faire plaisir.
Retour au point 2500m avant de remonter à 2560m et de filer à flanc à le Hourquette.
Retour ensuite à Ets Coubous où une surprise nous attend..une neige bien croûtée. Moi je me prends 3 gamelles, Clem finira skis à la main!!
Finalement on retrouvera la voiture à 16H30 après une course SUBLIME!!!!
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