5 sorties en 7 jours... et mine de rien ça commence à faire à moins que ça ne soit pas dû qu'aux sorties. Toujours est-il que dès ce matin j'ai la toute petite forme, celle où tu sais, avant même de commencer, que tu vas en chier toute la journée;
Le programme est serré mais largement dans mes cordes pourtant, Barbe et Bédéra enchainés soient environ 1250m de D+, pas de quoi faire peur d'autant que je connais déjà le Barbe et dans des conditions bien pires qu'aujourd'hui. Pourtant le physique jouant aussi sur le mental ou l'inverse , ça ne s'est pas tout à fait passé comme prévu.
Attaque à 8h40 environ de 1500m pour remonter la route avant le bifurcation vers la cabane d'Aoube. La traversée qui permet ensuite de passer de l'autre coté du ruisseau n'est à ma grande surprise , pas si gelée que ça même sui je mets les couteaux. On monte ensuite jusqu'à la cabane d'Aoube à un très bon rythme sans s'arrêter. Petite pause à la cabane avant de partir sur la gauche et un premier petit col.
Malgré l'heure assez matinale, la neige commence déjà à transformer. Tant mieux me dis-je dans mon fort intérieur....
Du col à 2000m deux options pour rejoindre ensuite les lacs de Lahude. Soit une traversée à flanc, soit un passage dans un couloir à 30/35°. La traverse semble plus délicate , la neige plus dure et travaillée par le vent. On prend l'option couloir. On remonte sur un bonne neige mais moi à mi couloir, alors que la neige est excellente , je cramponne. Comme dirai Lionel qui a raison, je n'ai pas su me "dépasser" psychologiquement, mais je crois surtout que le physique a pris le dessus sur le mental. Quand on n'est pas bien on a du mal à prendre les bonnes décisions et à avoir les idées claires pour " se dépasser". Toujours est-il que je sors du couloir en crampons, pour rechausser mes skis ensuite. Traversée au dessus des lacs et là vu mon état de forme on se met d'accord avec Lionel pour ne faire que le Barbe. Plus de pression donc, il est encore tot malgré le temps perdu, et on est à 400m du sommet juste qui est tracé.
On attaque la montée au col sur des pentes moyennes au départ mais qui se redressent sur la fin. Moi je prends mon temps , les convertions raides c'est pas mon truc même sur de la bonne neige... j'arrive quand même au col 50m sous le sommet, et là je cramponne une seconde fois. Heureusement cette fois la neige est plus dure que dans le couloir et je ne m'enfonce presque pas. Je retrouve donc Lionel au sommet vers les 11h alors que sur le haut la neige commence à décailler.
Bonne pause en haut pour manger et reprendre des forces . On est seuls, la vue est splendide, pas le moindre vent... on en profite.
Un groupe de l'ASPTT de Tarbes que j'avais déjà croisé au Mount Agut de Betpouey il y a un mois arrive ensuite au sommet et on discute de nouveau un peu avant d'attaquer la descente vers 12h.
Premier passage raide au départ mais la neige est excellente , juste décaillée comme il faut , et on se régale. Idem pour le col et le reste de la descente c'est juste du pur bonheur.
Sans se presser on retrouve la voiture à 12h20 après seulement 20mn de descente sur une neige de cinéma....
Heureusement tout se finit bien même si aujourd'hui j'ai eu l'impression de régresser. Un état , je l'espère passager, de "pas bien" qui me fait douter de mon ski, de mes propres capacités, plus je pense qu'un retour en arrière ou une perte d'acquis... Mais bon l'avenir le confirmera, ou pas!!!
Le programme est serré mais largement dans mes cordes pourtant, Barbe et Bédéra enchainés soient environ 1250m de D+, pas de quoi faire peur d'autant que je connais déjà le Barbe et dans des conditions bien pires qu'aujourd'hui. Pourtant le physique jouant aussi sur le mental ou l'inverse , ça ne s'est pas tout à fait passé comme prévu.
Attaque à 8h40 environ de 1500m pour remonter la route avant le bifurcation vers la cabane d'Aoube. La traversée qui permet ensuite de passer de l'autre coté du ruisseau n'est à ma grande surprise , pas si gelée que ça même sui je mets les couteaux. On monte ensuite jusqu'à la cabane d'Aoube à un très bon rythme sans s'arrêter. Petite pause à la cabane avant de partir sur la gauche et un premier petit col.
Malgré l'heure assez matinale, la neige commence déjà à transformer. Tant mieux me dis-je dans mon fort intérieur....
Du col à 2000m deux options pour rejoindre ensuite les lacs de Lahude. Soit une traversée à flanc, soit un passage dans un couloir à 30/35°. La traverse semble plus délicate , la neige plus dure et travaillée par le vent. On prend l'option couloir. On remonte sur un bonne neige mais moi à mi couloir, alors que la neige est excellente , je cramponne. Comme dirai Lionel qui a raison, je n'ai pas su me "dépasser" psychologiquement, mais je crois surtout que le physique a pris le dessus sur le mental. Quand on n'est pas bien on a du mal à prendre les bonnes décisions et à avoir les idées claires pour " se dépasser". Toujours est-il que je sors du couloir en crampons, pour rechausser mes skis ensuite. Traversée au dessus des lacs et là vu mon état de forme on se met d'accord avec Lionel pour ne faire que le Barbe. Plus de pression donc, il est encore tot malgré le temps perdu, et on est à 400m du sommet juste qui est tracé.
On attaque la montée au col sur des pentes moyennes au départ mais qui se redressent sur la fin. Moi je prends mon temps , les convertions raides c'est pas mon truc même sur de la bonne neige... j'arrive quand même au col 50m sous le sommet, et là je cramponne une seconde fois. Heureusement cette fois la neige est plus dure que dans le couloir et je ne m'enfonce presque pas. Je retrouve donc Lionel au sommet vers les 11h alors que sur le haut la neige commence à décailler.
Bonne pause en haut pour manger et reprendre des forces . On est seuls, la vue est splendide, pas le moindre vent... on en profite.
Un groupe de l'ASPTT de Tarbes que j'avais déjà croisé au Mount Agut de Betpouey il y a un mois arrive ensuite au sommet et on discute de nouveau un peu avant d'attaquer la descente vers 12h.
Premier passage raide au départ mais la neige est excellente , juste décaillée comme il faut , et on se régale. Idem pour le col et le reste de la descente c'est juste du pur bonheur.
Sans se presser on retrouve la voiture à 12h20 après seulement 20mn de descente sur une neige de cinéma....
Heureusement tout se finit bien même si aujourd'hui j'ai eu l'impression de régresser. Un état , je l'espère passager, de "pas bien" qui me fait douter de mon ski, de mes propres capacités, plus je pense qu'un retour en arrière ou une perte d'acquis... Mais bon l'avenir le confirmera, ou pas!!!
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