Une journée intense encore aujourd'hui à l'Arbizon. De celles dont on
se souviendra longtemps à la fois pour les qualités esthétiques de le
course du jour, mais aussi pour l'engagement total de cette dernière,
avec l'escalade de ces aiguilles sur un rocher pourri où rien ne tient.
Retour donc sur cette journée dont on se souviendra, d'autant que monter à l'Arbizon un 8 Novembre sans voir de neige ça n'est pas commun.
Départ donc à 8h15 des granges de Lurgues et Lionel est en forme alors on envoie. Vers 1850m on file à droite pleine pente pour gagner un vallon vers 2050m. Là on vise le Tucou de Sarradou sur des pentes herbeuses puis en rocher avant de remonter un raide couloir qui se termine par un goulet qui se passe par une escalade expo. En haut de ce goulet on voit très bien les aiguilles et par une traversée à flanc on rejoint en 5mn un col qui sera le point de départ de la course proprement dite. On est à 2400m environ et on s'équipe.
Retour donc sur cette journée dont on se souviendra, d'autant que monter à l'Arbizon un 8 Novembre sans voir de neige ça n'est pas commun.
Départ donc à 8h15 des granges de Lurgues et Lionel est en forme alors on envoie. Vers 1850m on file à droite pleine pente pour gagner un vallon vers 2050m. Là on vise le Tucou de Sarradou sur des pentes herbeuses puis en rocher avant de remonter un raide couloir qui se termine par un goulet qui se passe par une escalade expo. En haut de ce goulet on voit très bien les aiguilles et par une traversée à flanc on rejoint en 5mn un col qui sera le point de départ de la course proprement dite. On est à 2400m environ et on s'équipe.
La première partie s'attaque par de l'escalade facile( II+/III-) pour
rejoindre le fil . En continuant on trouve légèrement en contrebas les
sangles pour le premier rappel qui se tire vers la gauche. Partis avec
2x30m on est un peu courts et on finit par une désescalade pour
retrouver une brèche. Là on attaque l'escalade de la première aiguille (
la plus effilée) par du IV sur du mauvais rocher en suivant un dièdre à
droite. Arrivés sur le fil, un second rappel nous permet d'atteindre
une brèche à la base de la seconde aiguille. Là Lionel bataille avant de
filer à droite pour escalader une fissure en renfougne qui restera dans
ma mémoire. Il s'en sort finalement avant de
relayer. Arrivés sur le fil on doit ensuite retrouver une brèche mais
sans rappel équipé cette fois. On désescalade prudemment sur la droite
après avoir pôsé une sangle puis tiré un rappel sur un pin. On arrive à
la base du 3ème bastion. Première aiguilette que l'on passe sur le fil.
On équipe alors un rappel en laissant une sangle avant de trouver une
xième brèche et un xième ressaut ( l'avant dernier!). En passant d'abord
à gauche puis en repiquant sur la droite on retrouve l'arête. Petite
désescalade avant de récupérer un couloir en terre qui part vers la
droite puis l'arête par une escalade facile vers la gauche. Là on
atteint des pentes herbeuses, l'arête est finie , on y a quand même
passés plus de 3h30....
Petite pause avant de filer vers le sommet faire les 300m derniers mètres à un "bon rythme"...
14h on est au sommet accueillis par 6 jeunes de toutes nationalités, forts sympathiques. 14h30 on attaque la descente classique pour retrouver la voiture à 16h après une course de toute beauté qui restera dans nos mémoires longtemps... Et pour moi ma première arête cotée D-
Petite pause avant de filer vers le sommet faire les 300m derniers mètres à un "bon rythme"...
14h on est au sommet accueillis par 6 jeunes de toutes nationalités, forts sympathiques. 14h30 on attaque la descente classique pour retrouver la voiture à 16h après une course de toute beauté qui restera dans nos mémoires longtemps... Et pour moi ma première arête cotée D-
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