Il faut être
toujours ivre, tout est là ; c'est l'unique question. Pour ne pas
sentir l'horrible fardeau du temps qui brise vos épaules et vous
penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
Moi je viens de m'enivrer au Pibeste et j'attaque un nouveau défi: faire un portrait précis à partir d' un cliché du milieu du 19ème siècle...
Mais plus que ça, dessiner Baudelaire c'est aussi reprendre sa bio, se replonger dans son œuvre qui m'aura suivi et crée mes premiers émois, puisque avant de dessiner j'ai écrit , mon meilleur pote m'appelant toujours le poète et non le portraitiste...C'est aussi d'une certaine façon replonger dans le spleen en essayant justement de ne pas plonger. Une aventure intérieure à suivre et un humble hommage à celui qui fut plus que n'importe qui un poète maudit.
A suivre donc
Mais de quoi? De vin, de poésie, ou de vertu à votre guise, mais enivrez-vous!
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge; à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est. Et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront, il est l'heure de s'enivrer ; pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous, enivrez-vous sans cesse de vin, de poésie, de vertu, à votre guise.
Moi je viens de m'enivrer au Pibeste et j'attaque un nouveau défi: faire un portrait précis à partir d' un cliché du milieu du 19ème siècle...
Mais plus que ça, dessiner Baudelaire c'est aussi reprendre sa bio, se replonger dans son œuvre qui m'aura suivi et crée mes premiers émois, puisque avant de dessiner j'ai écrit , mon meilleur pote m'appelant toujours le poète et non le portraitiste...C'est aussi d'une certaine façon replonger dans le spleen en essayant justement de ne pas plonger. Une aventure intérieure à suivre et un humble hommage à celui qui fut plus que n'importe qui un poète maudit.
A suivre donc
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