Partis pour faire.... ah ça faisait longtemps que je n'avais pas commencé un résumé comme ça. Il est vrai qu'en ne sortant qu'avec Lionel ou Jean-Michel difficile de se prendre un but, et pourtant en y mettant de la bonne volonté et toute son énergie on y arrive quand même.
Je plaisante bien entendu, et excuse moi encore Lionel de n'avoir pas été à la hauteur, mais bon....
Partis donc pour faire la crête de Culaüs située dans un vallon reculé, entre le pic inférieur de Culaüs et le pic de Culaüs, on attaque de la Fruitière vers 8H20. Lionel me dit qu'il ne va pas bien et ça se voit bien. On ne marche qu'à 7,2km/h au lieu des 7,5 de d'habitude et en montée on peine à atteindre les 12m/mn... tout ça pour dire qu'en forme ou pas on met 1H30 pour arriver au refuge Russel depuis la Fruitière et pire 40mn de la bifurcation au refuge alors que c'est indiqué en 1H30. Effectivement Lionel trainait la patte!!!
Du refuge on remonte jusqu'au point 2070m avant de prendre à droite direction un col à 2450m que l'on aperçoit au fond. Et ça ça va se compliquer. En effet il a plu toute la nuit et les jours passés, et entre le col et nous un chaos de blocs avec ce qu'il faut de lichens glissants pour se faire bien mal. Prudemment on avance mais ça tape quand même. Entre temps on est passé dans les myrtilles conclusion on est mouillés jusqu'à l'os et avec mes chaussures qui prennent l'eau et mes gants du boulot en latex je commence à choper l'onglet. On arrive quand même au col le temps de s'équiper.
Après deux pas d'escalade on atteint le Soum det Guinguays, plus exactement un avant sommet, juste pour s'échauffer avant de retourner au col.
Là, du col, Lionel attaque direct la crête menant au pic inférieur, mais le caillou est glissant et il décide de ne pas s'y engager. La voix de la raison... Moi je commence à avoir sacrément froid aux doigts et aux pieds... et pour cause, les cailloux sont... gelés!!!! premières gelées de la saison ça surprend!!
On choisit de rejoindre quand même ce dernier pic mais en schuitant les difficultés par le versant Nord. Finalement vers midi on y est enfin. Devant nous la crête en PD mouillée et gelée même si elle n'est pas dure. Mais moi je ne suis pas au mieux et attaquer une crête même peu difficile dans ces conditions je le sens moyen. On redescend donc prudemment par la voie normale du pic avant de rejoindre l'itinéraire de montée. Le temps de se prendre encore quelques belles gamelles, la palme revenant à Lionel qui a disparu littéralement devant moi dans un trou heureusement sans se faire mal et on retrouve le refuge. Grosse pause avant de retrouver la voiture après une course qui ne restera pas dans les annales.
Allez excuse moi Lionel y'a des jours avec et des jours sans...
Je plaisante bien entendu, et excuse moi encore Lionel de n'avoir pas été à la hauteur, mais bon....
Partis donc pour faire la crête de Culaüs située dans un vallon reculé, entre le pic inférieur de Culaüs et le pic de Culaüs, on attaque de la Fruitière vers 8H20. Lionel me dit qu'il ne va pas bien et ça se voit bien. On ne marche qu'à 7,2km/h au lieu des 7,5 de d'habitude et en montée on peine à atteindre les 12m/mn... tout ça pour dire qu'en forme ou pas on met 1H30 pour arriver au refuge Russel depuis la Fruitière et pire 40mn de la bifurcation au refuge alors que c'est indiqué en 1H30. Effectivement Lionel trainait la patte!!!
Du refuge on remonte jusqu'au point 2070m avant de prendre à droite direction un col à 2450m que l'on aperçoit au fond. Et ça ça va se compliquer. En effet il a plu toute la nuit et les jours passés, et entre le col et nous un chaos de blocs avec ce qu'il faut de lichens glissants pour se faire bien mal. Prudemment on avance mais ça tape quand même. Entre temps on est passé dans les myrtilles conclusion on est mouillés jusqu'à l'os et avec mes chaussures qui prennent l'eau et mes gants du boulot en latex je commence à choper l'onglet. On arrive quand même au col le temps de s'équiper.
Après deux pas d'escalade on atteint le Soum det Guinguays, plus exactement un avant sommet, juste pour s'échauffer avant de retourner au col.
Là, du col, Lionel attaque direct la crête menant au pic inférieur, mais le caillou est glissant et il décide de ne pas s'y engager. La voix de la raison... Moi je commence à avoir sacrément froid aux doigts et aux pieds... et pour cause, les cailloux sont... gelés!!!! premières gelées de la saison ça surprend!!
On choisit de rejoindre quand même ce dernier pic mais en schuitant les difficultés par le versant Nord. Finalement vers midi on y est enfin. Devant nous la crête en PD mouillée et gelée même si elle n'est pas dure. Mais moi je ne suis pas au mieux et attaquer une crête même peu difficile dans ces conditions je le sens moyen. On redescend donc prudemment par la voie normale du pic avant de rejoindre l'itinéraire de montée. Le temps de se prendre encore quelques belles gamelles, la palme revenant à Lionel qui a disparu littéralement devant moi dans un trou heureusement sans se faire mal et on retrouve le refuge. Grosse pause avant de retrouver la voiture après une course qui ne restera pas dans les annales.
Allez excuse moi Lionel y'a des jours avec et des jours sans...
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