4 Millions de personnes dans la rue hier 20.000 rien qu'à Tarbes , du jamais vu depuis la Libération il y a 70 ans évènement dont peu de gens peuvent témoigner. Des rues noires, des slogans, des banderoles et puis des applaudissements. Jeudi on a même eu droit à une marseillaise.
Difficile de croire que ce qui a réuni cette masse , de tous bords, de toutes confessions, de tous âges, soit un canard communiste écrit par des irrévérents anars qui se foutaient de tout et surtout des conventions.
Difficile d'imaginer que l'origine de cette foule , soit le canardage, en règle, de quelques gratte papier et caricaturistes beaucoup trop rouges au gout de certains, qui luttaient péniblement pour leur survie en tirant leur papier à 30.000 exemplaires, papier que beaucoup de Charlies n'ont jamais ouvert.
Difficile de croire , que ces mêmes journaleux se faisaient tirer dessus à boulets rouges il y a 8 ans après quelques dessins, et traiter d'islamophobes, par des gens qui aujourd'hui les encensent et défilent dans la rue, brocardé d'un "je suis Charlie" qui les déshonore .
Difficile de penser que ces martyrs anticonformistes et contre l'injustice aient pu un jour cautionner le fait qu'en leur nom, on reçoive Netanyahu et ses colonies, le président Bongo et ses affaires d'homicide, ou le ministre russe des affaires étrangères, pilier de Poutine, dont on connait la faculté à "mettre de coté" les journalistes un peu trop curieux ou dissidents .
Difficile et pourtant depuis 5 jours, sur la toile, comme une trainée de poudre, une réaction en chaine , se sont multipliés les messages de soutien, les caricatures, les chansons hommage et les slogans .
Tous se sont trouvés une cause commune, parfois floue, entre la lutte contre l'extrémisme et la liberté d'expression , cette même liberté que si peu de gens évoquaient quand Charb , sur le perron d'un tribunal, devait s'expliquer sur un dessin de Cabu paru en une.
Et pourtant ils sont là les étudiants un peu rêveurs, les trentenaires actifs, les retraités paisibles, les médecins, les ouvriers et les chômeurs, les gauchistes militants, les conservateurs radicaux, les centristes neutres , les lecteurs de Libé , du Monde, du Figaro et même de Minute, car même Marine veut sa part du gâteau, elle qui a si souvent défendu les libertés, pourfendeuse en chef d'une union des communautés qui est le maitre mot de ces marches pacifistes.
Car Charlie ça n'est pas Charlie Hebdo.
Charlie, c'est Mathilde, Pierre, Ahmed, David, Leïla et 4 millions d'autres personnes.
Charlie c'est moi, mon voisin et sa sœur, mon patron que je ne peux pas encadrer, sa femme qui me fait rêver .
Charlie c'est des gens biens et mêmes des cons, qui , le temps d'un rassemblement , ont décidé de condamner un extrémisme religieux, de défendre une liberté et d'avancer ensemble, dans la même direction.
Charlie c'est enfin surtout l'acte de naissance d'un élan patriotique, d'un réveil démocratique, d'une prise de conscience collective qui fera germer les graines d'une France plus unie et forte , mais qui n'a pas peur de regarder en face ses démons
I Have a Dream....
Difficile de croire que ce qui a réuni cette masse , de tous bords, de toutes confessions, de tous âges, soit un canard communiste écrit par des irrévérents anars qui se foutaient de tout et surtout des conventions.
Difficile d'imaginer que l'origine de cette foule , soit le canardage, en règle, de quelques gratte papier et caricaturistes beaucoup trop rouges au gout de certains, qui luttaient péniblement pour leur survie en tirant leur papier à 30.000 exemplaires, papier que beaucoup de Charlies n'ont jamais ouvert.
Difficile de croire , que ces mêmes journaleux se faisaient tirer dessus à boulets rouges il y a 8 ans après quelques dessins, et traiter d'islamophobes, par des gens qui aujourd'hui les encensent et défilent dans la rue, brocardé d'un "je suis Charlie" qui les déshonore .
Difficile de penser que ces martyrs anticonformistes et contre l'injustice aient pu un jour cautionner le fait qu'en leur nom, on reçoive Netanyahu et ses colonies, le président Bongo et ses affaires d'homicide, ou le ministre russe des affaires étrangères, pilier de Poutine, dont on connait la faculté à "mettre de coté" les journalistes un peu trop curieux ou dissidents .
Difficile et pourtant depuis 5 jours, sur la toile, comme une trainée de poudre, une réaction en chaine , se sont multipliés les messages de soutien, les caricatures, les chansons hommage et les slogans .
Tous se sont trouvés une cause commune, parfois floue, entre la lutte contre l'extrémisme et la liberté d'expression , cette même liberté que si peu de gens évoquaient quand Charb , sur le perron d'un tribunal, devait s'expliquer sur un dessin de Cabu paru en une.
Et pourtant ils sont là les étudiants un peu rêveurs, les trentenaires actifs, les retraités paisibles, les médecins, les ouvriers et les chômeurs, les gauchistes militants, les conservateurs radicaux, les centristes neutres , les lecteurs de Libé , du Monde, du Figaro et même de Minute, car même Marine veut sa part du gâteau, elle qui a si souvent défendu les libertés, pourfendeuse en chef d'une union des communautés qui est le maitre mot de ces marches pacifistes.
Car Charlie ça n'est pas Charlie Hebdo.
Charlie, c'est Mathilde, Pierre, Ahmed, David, Leïla et 4 millions d'autres personnes.
Charlie c'est moi, mon voisin et sa sœur, mon patron que je ne peux pas encadrer, sa femme qui me fait rêver .
Charlie c'est des gens biens et mêmes des cons, qui , le temps d'un rassemblement , ont décidé de condamner un extrémisme religieux, de défendre une liberté et d'avancer ensemble, dans la même direction.
Charlie c'est enfin surtout l'acte de naissance d'un élan patriotique, d'un réveil démocratique, d'une prise de conscience collective qui fera germer les graines d'une France plus unie et forte , mais qui n'a pas peur de regarder en face ses démons
I Have a Dream....
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