Journal intime d'un pyrénéiste

Journal intime d'un pyrénéiste
"l'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous...." Walter Bonatti

lundi 30 juin 2014

Mounherran ( ou Mount Herrant) en boucle: voies Poulou et Ledormeur

Une belle petite balade bien sauvage pour reprendre la rando quoi de mieux?
Dispo ce lundi et profitant d'un des rares jours de beau temps de la semaine on décide, Lionel et moi, de sortir. Plusieurs balades possibles, la Grande Arcizette ou le Crabounouse par le cirque du Lits mais avec une jambe toujours convalescente difficile de faire 1800m de D+ . On part alors sur le Mounherran, un sommet à 2783m au dessus de l'hôtelerie du Maillet à Troumouse.
Départ tôt, vers 7h30, et direction une sente qui file vers le Nord. Vers 2000m on repère les rochers de Chourrugues qu'il va falloir longer puis contourner.

Une sente passe d'abord dans des éboulis puis sur des filons d'ophite avant de rejoindre des pelouses pentues qu'il faut remonter. A la limite entre l'herbe et la roche on file sur la gauche en traversant un ruisseau. Une vire nous y aide car là, la chute est interdite. On retrouve ensuite des pentes en herbe que l'on remonte, plutôt sur la droite avant d’apercevoir le col à 2606m. Ce dernier ce rejoint assez facilement d'ailleurs. La vue sur Estaubé et Gavarnie est magnifique

Petite pause avant d'attaquer la crête. Cette dernière est très facile, ça passe partout ou presque et on rejoint très vite le sommet vers 10h.

Pour la descente on décide de passer par la voie Ledormeur. Le départ est très simple et cairné. On file sur la crête pendant 30m avant de passer versant Ouest pour passer le "ressaut du Mounherran". Arrivés à une brèche on lit mal le topo et on file vers l'Est. Le terrain est schisteux et les feuillés se délitent, rien ne tient. On fait donc demi tour avant de rejoindre l'autre versant et ses terrasses, bien plus accueillantes.  Une sente nous ramène ensuite sur le fil de la crête, facile. Là encore une fois au lieu de continuer sur la crête  pour ensuite prendre pied dans le vallon du Grand Gabiédou on file un peu trop tôt versant Est. Conclusion une barre rocheuse qu'il va falloir franchir pour retrouver notre chemin. On descend de 200m avant de prendre un passage raide mais qui passe sans la corde. Une fois passée cette difficulté il ne nous reste plus qu'à louvoyer dans le vallon en suivant les cairns, d'abord en filant sur la droite, puis, en traversant les ruisseaux , en repartant sur la gauche. Finalement à 12h15 on est de retour à la voiture.

Une belle petite rando de reprise, la rééduc façon Lolo, même si ma jambe n'est pas entièrement guérie. Et encore une avec Lionel!!!































samedi 28 juin 2014

Canyon de Bernède et retour à la montagne

Ça y est je n'ai plus mal, la cheville et le péroné sont quasiment guéris , et même le genou pour qui je craignais ne me fais plus souffrir ( ligament internes distendus mais qui vont se remettre en place tout seuls dixit le doc...). L 'accident est loin , souvenir paradoxal à la fois douloureux dans ma chair et mon corps car il faut tenir deux mois sans faire du sport, et événement positif , et d'enseignement sur des erreurs à ne plus faire comme bloquer ses skis à la descente....

Un crochet de deux mois par la case repos, une anecdote à raconter plus tard et comme pour définitivement tourner la page, repartir avec Lionel...

Un petit canyon donc, pas très loin à Chèze, pour tester, sentir , marcher, s'accrocher, se mouiller bref VIVRE

9 rappels pour la plupart aquatiques sous cascade dont 3 sublimes de 12, 27 et 32m ( un dernier sympa à la fin aussi bien que plus court), de l'eau des manips de corde, des roches superbes et un canyon encaissé....

Un très bon retour à la montagne en douceur avant lundi....


lundi 9 juin 2014

reprise des hostilités

Un mois et des brouettes seulement après mon accident soient 34 jours, ou 816 heures moins deux pour les pédants,  le cessez le feu s'est terminé, l'ultimatum a pris fin et la reprise des hostilités est officielle;

Je suis donc retourné, contre l'avis de beaucoup, et avec une canne encore plus que fragile, grimper à Baudéan sur le rocher école. Une bouffée d'air au sens propre comme au figuré, mais surtout la promesse de retrouver très vite les sensations perdues depuis un mois...  Je dois être prudent ma cheville et mon péroné sont fragiles, mais PUTAIN QUE C'EST BON!!!!

Merci Max de m'avoir bougé!






dimanche 8 juin 2014

les hommes que j'aime

Voilà un homme que j'aime.... Je n'ai jamais su dessiner les gens que j'admirais comme Mano ou Renaud. Pourtant j'ai essayé, souvent, de rendre hommage à ce poète engagé qui a su, dans ses chansons, nous faire partager sa vie. Il n'en est pas deux comme lui qui a pu émouvoir par des balades tendres, nous faire rire par son second degré ou faire monter en nous un sentiment de révolte. Il n'en n'est pas deux comme lui qui nous a laissé pénétrer sa vie, découvrir ses femmes, ses enfants , ses amis et son monde, avec autant d'honnêteté sans jamais aucun exhibitionnisme .... Un homme tendre, un vrai ...