Journal intime d'un pyrénéiste

Journal intime d'un pyrénéiste
"l'aventure est un engagement de l'être tout entier et sait aller chercher dans les profondeurs ce qui est resté de meilleur et d'humain en nous...." Walter Bonatti

mardi 31 août 2010

Quand tout fout l'camp!!!


Aujourd'hui j'ai perdu mon toit, obligé de trouver en urgence un appart car le père de ma copine me vire de même pas chez lui pour faire des travaux dans une barraque qui n'est même pas la sienne. Jeté comme un paria, un malpropre, expulsé comme un Rom , alors que je n'ai rien volé (le comble!!!), je me retrouve comme un vaut rien à la porte, seul ...
Vendredi j'ai un rendez-vous avec mon directeur, sur la lettre recommandée que j'ai reçue il y'a écrit "sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement". En clair dans 3j je risque aussi de perdre mon boulot.

J'ai beau me dire qu'il y a pire, ça fout quand même un gros coup au moral.
D'accord, j'ai la santé, des sous de coté, une famille et encore(?) une copine(ah non c'est vrai) ça fait quand même chier. Alors ce caractère que j'exhacerbe, cette pseudo force que je mets en avant comme pour cacher mes faiblesses, je vais sacrement en avoir besoin dans la semaine qui suit.
Je vais m'en sortir c'est sûr, mais comment? J'ai dû mal, malgré tout, à croire que ça sera indemne, car si j'aime le combat, c'est quand les adversaires sont à ma portée.Mais aujourd'hui devant leur nombre et leur force je doute d'avoir suffisament de courage et de vaillance pour les vaincre encore

lundi 30 août 2010

Mont Perdu et Tour avec Jordi



Cette année qui fut pourtant faste n'a pas comporté pour moi de grande course même si certaines ont dépassé les 13h. L'année dernière j'avais enchainé Montcalm Estats et Perdiguère, (deux courses faites à la journée) en 3j. Autant dire que ça me manquait. Je veux donc y remédier et choisis ce dernier week-end d'Aout pour m'en mettre une bonne. Paarti pour faire le Taillon seul, depuis le village, NJordi est finalement partant pour aller au MONT PERDU. Le rendez-vous est pris et on décolle des Tentes à 6h15. A 8H on est à la brèche puis pas des isards. On emprunte ensuite l'itinéraire "haut" qui permet d'accéder aux terrasses supèrieures du cirque, juste sous la Casque. Il s'en suit un long cheminement jusqu'au pied du Cylindre. Là beaucoup de monde au pied de la cheminée qui permet d'accéder au Marboré et au Cylindre, où l'on devine une vire supérieure. Finalement onb choisit d'emprunter une vire, plus large mais exposé avec des éboulis grossiers. Pas de cairn, je sens "l'embrouille"!!!. Effectivement quand on arrive de l'autre coté, versant étang Glacé on se retrouve sur un terrain péteux, avec des éboulis fins sur dalle, et une barre dessous. De plus impossible de passer à flanc. On est donc obligés, en faisant EXTREMEMENT ATTENTION de descendre avant de desescalader la barre. Et le pire c'est que l'on se retrouve encore plus bas à 2800m. Il est 11h soit déjà presque tard en montagne. Mais Jordi est motivé et imprime nu bon rythme pour arriver à l'Etang Glacé. Il est 11h15 et on attaque la montée finale. 1h30 sur la topo, mais je suis très motivé et j'ai des jamabes de feu. Je le ferai en 30mn en attendant Jordi.Arrivé donc au sommet à 11h45 et on n'est pas seul, comme toujours au Perdido. Mais bon les espagnols sont sympas même si on ne communique pas trop!
Après une bonne pause resdescente à 12h45
La couloir passe très bien, par petits sauts dans les éboulis et sur le retour, pour contourner le Cylindre on prend enfin le bon chemin!! Et c'est beaucoup plus faile et surtout moins long!!!!

Descente de la cheminée "manquée" à l'aller puis arrivée au col du Cylindre. De là on apperçoit la Tour que je n'ai jamais faite. Allez on y va!!!!!
Le sommet est atteint rapidement mais pour la descente c'est autre chose. En effet si la cheminée est évidente y accéder nous pose énormément de difficulté. Finalement on descend une cheminée péteuse avant d'arriver à la vraie "cheminée" en éboulis celle-là.
Pas le temps de trainer il faut vite repartir. Passage au Pas des isards puis à la brèche avant de finir à la voiture, il est 17h35. Une bonne journée donc ponctuée par 2 très beaux sommets!!!!

vendredi 27 août 2010

escalade au Pic du Jer avec Karim


Petite aprem escalade au pic du Jer aujourd'hui avec Karim
Rendez-vous à 10h30 au parking avec Karim, un quadra très sympa . Montée rapide aux falaises pour attaquer la première voie les Gypaètes. Et dès le départ sur ce 4b on s'apperçoit que le rocher est lisse. C'est du savon, du marbre, et ça glisse pas mal. Mais bon vu la facilité de cette première montée pas de souci.
Pour la suivante on va dans le secteur d'à coté essayer "L'ame en table" une 6a. Là aussi le rocher est lisse mais la voie agréable. Karim passe bien en tête, mais moi en second je galère et finit même par m'énerver (pas contre lui!!!) sur la voie. Je pose très mal mes pieds et n'avance pas. Finalement en passant un peu plus à gauche je la sors par le haut . Quelques regrets dessus donc, car même si elle est sortie, pour moi elle n'est pas passée. La faute encore à mes pieds!!! Petit à petit on fait aussi connaissance et l'on se découvre un point commun, le Maroc!!!

Après la poussée de colère, contre moi, on se relache en faisant la 5b d'à coté.
Et pour le coup après la 6a cette dernière passe comme un lettre à la poste, quasiment sans forcer, juste en allongeant!!! Et c'est que du bonheur.
Juste à gauche une 6b avec un pas assez chaud au départ.
Mais en fait comme dirait Isabelle c'est un pas de MUTANT (hihi!!) que l'on ne passera pas. Finalement on essaye de chercher d'autres voies avec le rocher moins polissé mais rien, tout est lisse
Et en plus la pluie commence à tomber, il est temps de plier

Une journée d'apprentissage marquée surtout par la rencontre avec un typre très sympa et avec qui il me tarde vraiment de grimper à nouveau!!!

mercredi 25 août 2010

Pic de Léviste ENFIN : la malédiction est vaincue!!!!



Partis pour faire le Pic d'Espade par la Voie Toulemont, j'ai rendez-vous avec Isabelle à 10h à Pierrefite. Sur la route, en consultant les messages , je m'apperçois qu'elle ne peut finalement pas venir. Mais j'ai déjà passé Argelès et suis presque arrivé. Finalement, vu que je suis à la bifurcation pour aller à Hautacam, je décide d'aller faire le Pic de Léviste qui m'a nargué tant de fois.
10h25 donc je pars, la fleur au fusil, mais en grosses, car je n'avais pas prévu ça. En 12mn je suis à la première cabane, en me plantant de chemin comme d'habitude, mais cette fois, une fois n'est pas coutume, en allant trop bas!!! En 45mn je rejoins la 2ème cabane, autant dire que je ne traine pas. Mais la fatigue commence à arriver, et oui je ne suis qu'un homme!!!! De cette cabane à 1930m , je commence par suivre le bon sentier qui part à gauche puis, je ne sais pas pourquoi, décide de tirer tout droit pour passer à droite du petit pic coté 2216m. Et là c'est raide, et en plus je n'en ai pas besoin. La fatigue elle s'accumule. Arrivé au ressaut, je découvre le cirque a eu si souvent raison de moi avec le col bien marqué juste en face de moi. Un sentier semble partir sur la gauche. Et bien sûr je ne le prends pas!!!!!!!
Je préfère redescendre un peu, dans le fond du cirque pour aller attaquer pleine pente!!!! Pire au lieu de viser le bon col, je me dirige vers une brèche située sous le sommet. Et là c'est l'explosion en pein vol. Il est 11h45 je n'ai pas mangé depuis 4h du matin , il fait chaud et je n'en peux plus. Il m'arrive même durant la montée de perdre l'équilbre!!! Mauvais signe. Un peu sous ma brèche je retrouve un "chemin" qui mène à la crête. Pas de bol là aussi de me plante et redescends versant Sud avant de devoir remonter encore!!!! Mais bon la motivation est là et moi qui voulais arriver au sommer à midi je l'atteinds à 12h00!!!!!!!!
Et là je ne suis pas déçu la vue est EXCEPTIONNELLE: tout GAVARNIE, le Néouvielle, le Vignemale, les Pics d'Enfer, le Balaïtous, toute la crête du Viscos, le Pibeste, les Gabizos!!!!! De l'autre coté, Montaigu et Pic du Midi!!!!!
Mais malheureusement mon appareil ne veut rien savoir donc pas de photos!!!!!


Après la pause retour à 12h25 pour rejoindre à voiture à 13h30 par le même itinéraire!!!

Ca y est la malédiction est enfin vaincue comme quoi les randos improvisées....
Et avec 7km et 1155m de D+ avalés en 1h35, en grosses et sans bouffer, c'est quand même une bonne préparation pour le Taillon de dimanche!!

Une rando marquée quand même par un nombre incalculable de plantages dans l'itinéraire!!!

vendredi 13 août 2010

Eperon NNO du grand Pic d'Arratille






Sublime rando hier avec tout ce que l'on recherche dans ce genre de courses: Dénivelée, engagement, découverte, ambiance. Bref un MUST

Départ dons hier à 5h de Juillan avec Jean-Michel pour récupérer Henri à 5h30 à Argelès. On roule ensuite vers le Pont d'Espagne. Pas de chance à un virage de l'arrivée ma voiture s'arrête net et le moteur se met à fumer comme s'il venait de casser. Je suis donc obligé de faire demi-tour pour essayer de démarer en seconde mais pas de chance à la Raillère elle n'a toujours pas redémarrée. je me dis que c'est fini, mais finalement, après avoir remis de l'eau elle repart et je récupère les autres qui m'ont attendu plus haut. Déjà 30mn de perdues, mais bon la voiture va bien alors....

Départ donc de la course vers 7h!!! Peu avant Wallon on vire à gauche. jean-Michel passe en tête en menant le rythme. Au loin on commence à apprecevoir le Grand Pic d'arratille, plissé vers la droite et l'éperon qui nous fait face. Après le lac d'Arratille on vire à droite pour arriver au pied du sommet et de la voie. la montée finale est fatiguante sur des éboilis fins et l'on parveint à un névé ou l'on s'équipe.
Vers 11h45 on attaque. La première longueur cotée IV dans le guide Ollivier et par l'ouvreur Simpson consiste à attaquer direct l'éperon et c'est Jean-Michel qui s'y colle. Le rocher est moyen, ou pas encore tout à fait médiocre. Sur la deuxième longueur , la qualité du rocher se dégrade et les difficultés augmentent même l'escalade en soi n'est pas plus difficile. C'est la qualité médiocre du rocher, qui se délite à chaque prise ou presque, qui augmente considérablement les difficultés. C'est bien simple rien de tient, on fera d'ailleurs partir des blocs énormes!!!
Il en sera de même pour les 2 longueurs suivantes toujours dans le III.
Pour la 6ème longueur on attaque des dalles, sur un rocher cette fois meilleur et l'on avance en corde tendue. Le temps de poser un relai et c'est reparti pour le final et les deux dernières longueurs qui nous font sortir à droite de la brèche entre le Petit et le Grand Pic d'Arratille. Il est 15h et il est temps à présent de rejoindre le Grand Pic pour une pause bien méritée et pour MANGER!!!

La vue sur la Face Sud Du Vignemale est superbe de même que celle sur les lacs ce Bramatuero ainsi que sur Panticosa. Coté français la mer de nuages est remontée.
16h on descend prudemment du Pic pour rejoindre le Petit Pic. A la brèche de la Badète on pique à droite vers le lac de la Badète, mais un gros névé contrarie un peu nos plans et nous oblige à faire un petite désescalade. Descente ensuite dans les éboulis et dans les nuages avant d'arriver au lac de la Badète que l'on contourne par la gauche. La visibilité n'est que de 40m mais je fais confiance!!!!
Finalemant un peu au dessus du lac d'Arratille on retrouve le chemin et on file à la voiture . Retour au pont d'ESPAGNE à 20h, mais on prend quand même le temps de s'arrêter boire une mousse avant de rentrer.

On refait d'ailleurs la course qui pour tous fut formidable. Jean-Michel me lachera cette réflexion "C'est la meilleure que j'ai faite depuis longtemps" (je ne sais pas si je dois prendre ça bien d'ailleurs!!!!). Et c'est vrai qu'elle fut extra, entre le Dénivelée (1650m) , la difficulté (course cotée D- par Ollivier et l'ouvreur et AD+ ensuite) , la découverte (voie très peu faite, un clou sur toute la voie datant sans doute de Simpson, pas de trace), la boucle , la vue du sommet et tant d'autre choses elle restera une course mémorable pour tous

Alors à la prochaine!!!

mercredi 11 août 2010

escalade au Lhéris "Chant de Pierre"



Petite journée de grimpe aujourd'hui au Lhéris avec Isabelle.
Elle veut aller au Lhéris , pas de souci pour moi qui connait bien le chemin, mais pas encore les falaises.
1h30 d'approche depuis Crastes pour arriver au pied de la Voie marquée par un cairn et un spit bleu, que je mettrai bien 10mn à voir!!! La voie c'est "Chant de Pierre"
et c'est du V comme elle me dit, elle oublie juste de préciser Vsup et très sup d'ailleurs avec une 6ème longueur (non faites ) en 6a "au clou" soit Vc+... Cotation D+ quand même
Bon on attaque facile vers midi avec du III végétarien!!! Beaucoup d'herbes et de bonnes prises. Puis une seconde longueur en IV aussi avec beaucoup de végétation!! Je commence à tirer sur les bras qu'est-ce que ça sera dans le V sup!!!
Il s'en suit une longueur en V incroyablement bien passée (dièdre qui se passe en posant les pieds de part et d'autre des faces) avant d'attaquer la longueur en V+ sur 35m. C'est une grande dalle où après un passage tout droit il faut, avec beaucoup d'attention, de partir sur la droite avant de rejoindre le relai plus haut. Isa assure comme une bête et ça passe pour moi presque sans tricher, en tirant un peu et surtout en posant les pieds dans les quelues prises de la dalle!!
La dernière longueur est un dièdre en V avec du Dufler au départ, puis un gros pas athlétique puis passer un léger ressaut plus techniqe et que je passe aux triceps!!!!
La fin de la lnogueuer étant plus facile

A la fin de cette longueur on décide de redescendre en rappel

17h à la voiture

Merci encore Isa

lundi 9 août 2010

Crête de la Mourelle






Et bien aujourd'hui on révise les classiques avec donc la crête de la Mourelle escalade dite d'initiation, quand on ne se plante pas bien sûr de départ et qu'on connait l'itinéraire.

Départ donc 7h30 du Lac d'Aubert avec François. Montée rapide à la Hourquette d'Aubert, puis redescente vers le lac Nère. Le but est de rejoindre la Hourquette de Mounicot, que l'on croit voir au loin. Avant le lac on longe les éboulis puis on suit les cairns. Ceux-ci nous mènent effectivement, après une montée très raide, à un col, sous le Pic d'Astazou, mais c'est pas la Hourquette de Mounicot. Devant nous une crête, alors vers 9h20 on attaque. Et pour un échauffement on peut dire que ça nous a chauffé. Une longueur très difficile, sans prise pour les mains, sans doute en IV+, et où je me suis explosé le genou, suivi d'un saut au dessus du vide après 5 minutes de gros blocage pour 2m de désescalade(j'ai cru que je ne passerai pas d'ailleurs). Encore deux ou trois longueurs et on découvre notre erreur en même temps que la crête de la MOURELLE!!!!!
Finalement on arrive à la Hourquette de Mounicot et on attaque la vraie crête.

Première longueur constituée d'une très belle faille en III avec de bonnes prises pour arriver au sommet du premier gendarme.
Pour le second gendarme il faut après une petite longueur , passer dans une faille où se trouve un spit. François ne le sait pas et il grimpe dessus après beaucoup d'efforts. En effet c'est très étroit et ça ne passe pas avec le sac. Moi je passe dans la faille en évitant le "sommet" du gendarme.
Pour le dernier gendarme il y a une très belle longueur en III avec réglettes pour les mains, très bien protégeable, et tellement que je vais passer 5min à essayer d'enlever un coinceur coincé!!!
On arrive ensuite au niveau d'un gros bloc couché sous le sommet du Pic de la Mourelle.
A droite belle dalle mais un pas athlétique. A gauche versant lacs Nère superbe dalle aussi, bien expo, avec une grosse faille et un spit à base. Entre les deux une faille avec un bloc coincé. On passe par là, et là aussi c'est très étroit.

Finalement on sort 50m sous le sommet. Le reste se fait en corde tendu sur du II jusqu'au sommet

Reste à redescnte à la brèche puis la remontée à la crête d'Espade. Enfin encore une bonne heure pour retrouver la voiture, il est 16h15 mais bon quelle journée!!!

dimanche 8 août 2010

Palas, arête Sud-Est










Petit résume de ma dernière sortie en compagnie de Nieve, rencontré lors de la traversée des Halarisses il y a deux mois environ.


Il y a pour moi des sommets qui se détachent au regard, avec une éthétique remarquable, une beauté, une forme, bref une gueule que l'on voit de loin en se disant "Celui-là j'irai bien me le faire quand même". Et puis il y des sommets auxquels sont ratachés des souvenirs de grimpe, de partage, d'émotion.
Et quand pour moi ces deux éléments sont associés, celà donne le PALAS;
Gueule oui forcément , pyramide parfaite donnant sur les lacs d'Arriel et d'Arrémoulit avec une vue à 360°, et souvenirs d'une montée complètement improvisée et d'une première rencontre Pteam avec sparda.


Nieve voulait le faire et moi aussi je voulais y retourner. Naulhek m'avait titillé depuis quelques années (au moins 2, voire 3...) avec son arête Sud-Est, sur du bon cailloux ( ...) et qui file au sommet, alors quand la fenêtre météo s'est présentée on a voulu en profiter pour aller la voir de plus près cette SE...

Départ donc à 15h vendredi pour le refuge d'Arremoulit avec Isa pour aller passer la nuit au refuge d'Arrémoulit où elle a réservé. Après le passage d'ORTEIG, simple vire un peu expo, on arrive au refuge vers 17h30. Après le repas une surprise nous attend. En effet dans le cadre d'animations en refuges un CONTEUR est monté à Arrémoulit pour nous parler des légendes pyrénéennes. Moi je suis sous le charme malgré des ficelles un peu grosses .

Petite nuit sous la tente (et ou le refuge est plein et tant mieux on a très bien dormi), départ hier vers 7h15, le gardien ne servant les petit déj avant, pour rejoindre le Port du Lavedan. Le temps de trouver le départ de la Voie et on attaque vers 9h15.
Première longueur facile sans doute en II sup et puis il s'en suit une série de passages effectués en corde tendue. Finalement après quelques vires très expos à traverser des cairns indiquent un cheminement sur une dalle à droite contournant un mur vertical. Mais Isa attaque le mur. C'est du IV, et c'est pas moi qui le dit , et il faut passer en grosses .
Moi je n'ai passé du IV, encore moins en grosses, et comme si cela ne suffisait pas Isa me rajoute un poil de pression "Le relai ne tient pas, tu ne tombes pas!!!" .

En cherchant un peu et en tirant sur les bras (Je te promets Isa, je me mets à la falaise dès que je peux et j'apprends à poser les pieds!! ) je passe sans tomber. Une belle longueur, la plus belle de la course. Encore une traversée et une grosse betise de ma part et on retrouve le sommet vers 13h15 après 4h de crête. Le temps d'une pause bien méritée au sommet et on redescnd par les Géodésiens en faisant bien attention. Crêpe à la Myrtille au refuge et on retrouve la voiture après une super course.

Bon bien sûr merci Isa, j'ai bien conscience d'avoir des progrès à faire, alors promis, pour la prochaine j'apprends à me servir de mon reverso, et surtout, je me forcerai à trouver "le chemin le plus simple" et à poser les pieds!!!!!!!!"
Merci donc à toi et à la prochaine, dans la semaine si le temps le permet et en chaussons....

jeudi 5 août 2010

boucle aux Posets les 3 et 4 Aout










De retour de 2 jours aux Posets avec Flo voici un petit résumé de notre escapade espagnole, faite sur 2 j avec pour récompense ultime, l'ascension du 2ème plus haut sommet des Pyrénées.

Mardi donc départ d'Estos à 8h30 avec Flo pour une boucle dans le Massif des Posets, moins couru que la Maladeta mais qui vaut pourtant le détour.
Flo il connait bien le coin alors autant dire que quand il m'a proposé cette sortie j'ai dit OUI sans aucune hésitation.

Départ donc direction le refuge d'Estos, chargés mais motivés car nous on a prévu de bivouaquer.
Le début se fait sur une large piste que l'on quitte peu après la cabane de Santa Ana pour un chemin grimpant dans la forêt direction les Ibon d'Escarpinosa vers 2030m. Devant nous les Aiguilles de Perramo qui se dressent, derrière le massif du Perdiguère qui nous domine, encore...
On continue en direction des Ibons de Perramo et la le décors, et le sentier changent. D'un chemin cela devient une escalade à travers de gros blocs et moi avec avec la tente sur le dos je n'en peux plus. L'itinéraire se faufile entre les éboulis avec 2 ou 3 cairns part-ci part-là , et c'est raide, mais alors très raide
Vers 2300m j'ai un gros coup de pompe, mais alors du genre le coup de massue de 10.000 tonnes de Laura dans Nicky Larson (désolé les OLD's je vous parle d'un temps que les plus de 30 ans ne peuvent pas connaitre ). Flo lui continue, à un bon rythme.
Pause donc bien méritée à l'Ibon de Perramo, le temps de souffler et de récupérer un peu.
Finalement cet arrêt aura été salvateur et je repars comme en 40 direction le col de la Plana à 2702m que l'on atteint une heure après.

Flo a pour projet de faire le pic à gauche je l'en dissuade, il reste encore du chemin et la journée de demain est longue
Après le déjeuner on descend donc en direction l'Ibon de Grist, dominé par le Pic des Posets, qui apparait enfin au col. Descente à la jack, c'est à dire tout droit, et oui j'ai retrouvé des forces et avec ça ma propention à aller n'importe où en faisant n'importe quoi.

De ce lac à 2400m on remonte ensuite à l'Ibon de Posets ou Ibon Négro vers 2510m lieu de notre bivouac. Il est 15h30 donc encore tot. On se pose donc et commencons les repérages pour demain. En effet notre but estde rejoindre une brèche coté 2845m et qui donne sur la Voie royale, montée habituelle vers le sommet. Mais du lac à cette brèche rien, pas un sentier et pas un cairn. On comemcne donc à cairner le début qui contourne le lac par la gauche avant de prendre des pelouses herbeuses pour arriver à des éboulis puis au col

Après ce repérage on se pose tranquilement pour passer la nuit


J:2 Mercredi:
Lever à 4h30 le temps de plier la tente et de déjeuner et départ vers 5h25. Dans la nuit les cairns parsemés la veille nous sont très utiles et l'on atteint la brèche en moins d'une heure. De cette brèche on redescend de 50m pour remonter rejoindre la Voie Royale, chemin qui longe une falaise. Mais un autre cheminement semble partir directement du col sur la droite en empruntant la crête (si certains savent si ça passe, Dino et les autres )
Finalement on arrive à la Voie Royale, encore enneigée à partir de 2900m. On longe d'abord ce névé avant , en cramponnant de prendre pied dessus .Vers 3020m le sentier par sur la droite. Il est très bien tracé et ça monte vite pour arriver à la crête puis au sommet. Il est 8h05 et on est les premiers

Le temps de prendre des photos et on repart vers 8h30.

Ayant repéré des cairns on décide de prendre à gauche en évitant la Voie Royale pour rejoindre directement notre col. Mais ça n'est pas le sentier et le terrain est mauvais. On arrive quand même au col sous l'oeil hallucinés de randonneurs sur la VR.
Après tout va très vite, on rejoint le lac pour récupérer nos affaires, puis l'Ibon de Grist avant de remonter 300m de D+ pour retrouver le col de Plana. Descente du col durant laquelle Flo de fera mal au genou, puis on récupère le GR pour rejoindre les Ibon de Batissielle, superbe série de lacs, dans un paysage somptueux

On rejoint ensuite la bifurcation puis la piste jusqu'à la voiture à 15h20 après 10 bonnes heures de rando

dimanche 1 août 2010

crête du Petit Vignemale






De retour d'une super journée de montagne comme d'habitude avec Jean-Michel mais là avec en plus la présence de Benoit, mon ami qui fut mon partenaire de marche pendant mes années d'apprentissage, à l'assaut de mes premiers sommets!!! Un plaisir de le retrouver donc qui plus est sur une magnifique course et avec à la manoeuvre JM comme guide mais surtout PROFESSEUR, dans le sens le plus noble du terme

Départ donc avec avec JM à 4h30 de Tarbes pour rejoindre Benoit qui a passé la nuit à Ossoue. A 6h on se retrouve à 3 pour décoller vers 6h10. L'ambiance est décontractée et Jean-Michel et Benoit , qui ne se connaissent pourtant pas, se trouvant tès vite de nombreux points communs et la discussion va bon train. Le rythme est bon, toujours imprimé par JM en grande forme et quand Benoit prend la corde là ça cartonne encore plus. Finalement sans forcer on arrive au Petit Vignemale à 9h15. La Pique Longue est sous les nuages et le vent est violent. Moi je ne sens pas la crête mais je suis en minorité et on se prépare finalement. 9h30 on attaque la désescalade pour arriver au point coté 2990m. C'est la partie la plus délicate et qui demande un peu d'attention. On arrive à un piton où l'on descend du III, avec une vue plongeante sur le Glacier du Petit Vignemale qui peut impressionner. Mais bon nous on n'a pas le vertige alors ça passe sans souci.

Ensuite vient la remontée. Lcrête, impressionnate d'en bas, se révèle très facile. On fait des relais en tête avec Benoit pour finalement ranger la corde et finir désencordé à l'Epaule. De là après la Pointe Chaussenque on redescend sur le glacier. Le temps pour Benoit et moi de faire le Piton Carré et on retrouve Jean-Michel au pied de la Pique Longue.

Mais le temps est menaçant, les abeilles commencent à arriver. On grimpe donc vite (voire très vite, 14m/min pour moi sur la fin après la crête!!) au sommet puis on attaque la descente. Sur le glacier, sans crampons tout va très vite et on se régalle. Petite pause vers 14h après avoir essuyé une averse de grêle sur le glacier, et on reprt, la pluie recommençant à tomber. Au final on rejoint la voiture à 15h30 après une grosse mais surtout une SUPERBE journée de montagne.

Et comme il se doit MERCI JEAN-MICHEL et BENOIT, cette sortie, compromise à cause du lapin posé par YANN et VENTRACHOUX 36h avant s'est pourtant faite et fut MAGNIFIQUE

Alors à la prochaine