On partage le même prénom ( mon second, merci papa/maman.... :( ) mais malheureusement pas le même génie.
Il y a 4 ans , alors que je reprenais le portrait, je l'avais déjà croqué à partir de cette même photo, remarquable et emblématique. Un moyen donc pour moi de voir l'évolution , le chemin parcouru, en comparant les deux dessins.
Le privilège aussi du portraitiste de m'approprier un cliché et une image gravés dans l'Histoire...
Let's draw
4.2.17
Sujet du jour:
Hyper réalisme et travail d'interprétation, la place de "l'artiste":
Pour ceux qui pensent que mon travail ne consiste qu'en une copie basique d'une photo, et qui ne sont pas capables de voir le rôle d'interprétation, voici plusieurs exemples sur ce dessin dont le dernier qui me pose sérieusement problème.
* Sur ce portrait j'ai volontairement considérée une lumière homogène que l'on peut imaginer comme venant du dessus de la feuille. Ainsi, droite et gauche , haut et bas, ont le même éclairage, ce qui n'est pas le cas de la photo d'origine avec une lumière venant clairement de droite
* Concernant les yeux, ceux qui veulent s'intéresser au cliché, trouveront, même en zoomant, une zone très sombre et sans détails entre le haut des yeux et des sourcils, ces derniers n'étant même pas distincts. Mon boulot ici fut de créer du détail, de différencier les parties qui existent pourtant.
*Pour la moustache, trop noire coté gauche qui contraste un peu trop avec les cheveux blancs. Mon rôle est là d'homogénéiser la moustache et la chevelure ôtant ainsi l'ombre de la partie inférieure
* Pour la partie inférieure de la bouche, je dois créer véritablement ce qui se cache sous cette tâche que je ne peux dessiner. Interprétation encore avec un éloignement de la photo pour me rapprocher de la réalité, c'est à dire Einstein au moment de la pose
4 exemples où je me PHOTOSHOP tout seul.
Au final donc, un dessin qui s'éloigne du cliché, un hyper réalisme qui n'en n'est plus, mais moi qui m'approche de la vérité. Je gagne en détails, en précision, mais pour l’œil du spectateur ça fait un choc. Mais c'est un choix, que j'assume
Il y a 4 ans , alors que je reprenais le portrait, je l'avais déjà croqué à partir de cette même photo, remarquable et emblématique. Un moyen donc pour moi de voir l'évolution , le chemin parcouru, en comparant les deux dessins.
Le privilège aussi du portraitiste de m'approprier un cliché et une image gravés dans l'Histoire...
Let's draw
4.2.17
Sujet du jour:
Hyper réalisme et travail d'interprétation, la place de "l'artiste":
Pour ceux qui pensent que mon travail ne consiste qu'en une copie basique d'une photo, et qui ne sont pas capables de voir le rôle d'interprétation, voici plusieurs exemples sur ce dessin dont le dernier qui me pose sérieusement problème.
* Sur ce portrait j'ai volontairement considérée une lumière homogène que l'on peut imaginer comme venant du dessus de la feuille. Ainsi, droite et gauche , haut et bas, ont le même éclairage, ce qui n'est pas le cas de la photo d'origine avec une lumière venant clairement de droite
* Concernant les yeux, ceux qui veulent s'intéresser au cliché, trouveront, même en zoomant, une zone très sombre et sans détails entre le haut des yeux et des sourcils, ces derniers n'étant même pas distincts. Mon boulot ici fut de créer du détail, de différencier les parties qui existent pourtant.
*Pour la moustache, trop noire coté gauche qui contraste un peu trop avec les cheveux blancs. Mon rôle est là d'homogénéiser la moustache et la chevelure ôtant ainsi l'ombre de la partie inférieure
* Pour la partie inférieure de la bouche, je dois créer véritablement ce qui se cache sous cette tâche que je ne peux dessiner. Interprétation encore avec un éloignement de la photo pour me rapprocher de la réalité, c'est à dire Einstein au moment de la pose
4 exemples où je me PHOTOSHOP tout seul.
Au final donc, un dessin qui s'éloigne du cliché, un hyper réalisme qui n'en n'est plus, mais moi qui m'approche de la vérité. Je gagne en détails, en précision, mais pour l’œil du spectateur ça fait un choc. Mais c'est un choix, que j'assume
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