

Parceque ce blog est un espace qui m'appartient, que j'y dit les choses des choses personnelles, qui à ce titre me sont propre, image d'une journée, d'un instant, récit d'une aventure ou esquisse d'un sentiment. Parceque ce blog m'appartient je vais raconter avec mes mots et ma colère journée d'hier et de ce matin.
Depuis une semaine j'essaye d'organiser une sortie à l'Aneto, avec une météo au départ très favorable. au départ cette course était prévue depuis l'Hospice de France avec des temps de marche annoncé par l'un de mes équipiers hallucinants : 3h de l'hospice au refuge et 4h du refuge au sommet (facile comme ça!!!).
Finalement, on décide de paertir d'Espagne
Mais le temps est changeant et samedi les dernières prévissions sont pessimistes. Je contacte mes deux équipiers avec la ferme idée de ne pas faire la course (ou d'aller moins loin), qui resteront des équipiers d'un jour, eux veulent maintenir.
L'Aneto, bien que peu technique, ça n'est pas une course anodine. Du haut de ses 3404m c'est avant tout de la haute montagne. Fin Octobre avec des conditions hivernales, c'est de l'alpinisme.
Le temps annoncé c'est neige et sur Pteam beaucoup nous demandent de renoncer. Pourquoi continuer alors. L'expérience c'est pas seulement prendre des buts comme aujourd'hui c'est aussi savoir écouter les autres et ça il y en a un qui ferait mieux d'en prendre de la graine.
Arrivé donc à Bénasque à 17h après s'être perdu on arrive donc au refuge. D'un commun accord on décide d'y dormir la nuit étant fraiche.
Le soir il commence à neiger et ce matin au lever il y a 2cm sur le sol. Mais bon on continue, normal quoi. *
De nuit personne ne connait le chemin. Fabrice a programmé un cap sur sa boussole, car il est plus facile de suivre un N200 que des cairns ou des traces et puis c'est plus direct. Très vite le verglas apparait sous la neige fraiche. Moi devant je galère à essayer de suivre la trace d'un groupe parti un peu avant et les cairns disséminés ça et là. Mais le verglas complique tout. Impossible de cramponner sur les rocher et tout glisse. En plus le temps devient mauvais et les n uages arrivent.
A 6H30 après 50mn de marche et 250m de D+ avalés j'en ai raz le cul et jette l'éponge. Derrière aucune initiative, "On fait quoi...".
Idée lunineuse on attend lever du jour, sachant que le verglas ne fondra pas et que ça signifie juste une heure par -5° à se rouler les pouces et attendre ... de mourir de froid. Moi j'explose, mais intérieurement juste et décide de descendre. Bien évidemement les autres suivent....
A 7h30 après une heure de descente pour 250m de D- on retrouve le refuge; là il neige toujours . Pause café et retour à la voiture à 9H
9h15 on rentre pour arriver vers 11H45 au parking de Montréjeau.
Episode ultime: je me suis donc tapé 6h de route avec ma voiture pour une rando que j'aurais voulu annuler. Et là Pierre me file "5 €" et fabrice... rien du tout. Après tout il paye 30cnetimes du km au CAF c'est pas lacher 2€ aujourd'hui. Sarcastique et à peine pour lui qui a voulu absolument faire cette PUTAIN de rando alors qu'il n'avait ni le niveau ni l'expérience qui l'aurait poussé à renancer. Pire il fut incapable d'écouter des "sous-entendu" de renoncement sauf quand j'en ai eu marre et que j'ai tout arrêté.
Moi en un mois j'ai perdu mon boulot, du acheter une voiture et me retrouver un appart. Je ne suis pas radin mais cette sortie m'a couté minimum 70€ dont 45 en essence . Et même pas un centime.
Alors la prochine fois, je partirai SEUL, de l'Hospice de France, je ne trainerai personne et pour mes randos je choiserai mes équipiers. Et y'en a un qui ne randonnera plus avec moi c'est sûr.
Putain de journée
L'expérience pour moi aussi mais pas la bonne